Pour développer le soutien aux éditeurs sénégalais

« Amadou Lamine SALL, directeur de « Feu de brousse » : « Le fonds d’aide à l’édition doit être débloqué »

Mardi 8 mai 2012, durant la cérémonie de lancement de l’ouvrage de Jean-Louis Roy, Ma Rencontre avec un continent, Écrits sur l’Afrique 1971-2011, Amadou Lamine Sall, directeur des éditions « Feu de brousse » qui éditent l’ouvrage a appelé les responsables des maisons d’édition sénégalaises à s’organiser et à « se battre pour que le Fonds d’aide à l’édition aille aux éditeurs »… Le professionnel s’est exprimé en présence de Mariama Ndoye Mbengue, directrice du Livre et de la Lecture.

Selon Pape Massène Sène, ancien secrétaire général du ministère de la Culture : « On peut maintenant compter sur les maisons d’éditions africaines. Je connais la rigueur de [Jean Louis Joy], je sais que techniquement si [Ma Rencontre avec un continent, Écrits sur l’Afrique 1971-2011] n’est pas à la hauteur des productions des grandes œuvres du monde, il ne l’aurait pas laissé paraître».

Selon M. Sall, les éditeurs sénégalais ne prennent « pas le temps de travailler. On cherche coûte que coûte à écrire en français, alors qu’il y a de merveilleux écrivains en langues nationales. Il y a des poètes, des nouvellistes, etc., dans ce pays ».

Le directeur de la maison d’édition dakaroise a déploré la faiblesse des soutiens à l’édition : « il ne reste qu’un budget pour la traduction de ces ouvrages de leurs langues nationales vers le français ou du français vers les langues nationales. Les ouvrages qui ne sont pas encore publiés sont peut-être les meilleurs. À la vérité, il faut beaucoup travailler», a-t-il ajouté.

D’après un article publié par S. Diam Sy dans le quotidien sénégalais Le Soleil (en lien).

Ce billet est également publié sur le portail de la revue Africultures (en lien).

 

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