« Sans éditeur, il n’y a pas d’auteur »


 (Crédits : Daniel Go, 2012. Certains droits réservés)

Entretien de Kamdem Souop avec Raphaël Thierry pour le mensuel camerounais Mosaïques

Vous venez de publier Le marché du livre africain et ses dynamiques littéraires. Le cas du Cameroun qui est en réalité votre thèse soutenue en novembre 2013 à Metz. Dites-nous comment vous avez été amené à vous intéresser à l’édition africaine ?
Je vous remercie pour cette question, de même que pour votre intérêt. En effet, il s’agit de la version « livre » de ma thèse soutenue il y a déjà deux années, le 13 novembre 2013. Le temps passe vite ! Il faut dire que c’est aussi une forme d’aboutissement d’un travail amorcé en 2008 au Cameroun, à partir d’un stage que j’ai réalisé sous l’égide de Nadine Monchau, qui était la directrice du Bureau du livre du Centre Culturel Français à l’époque.

Mais pour répondre à la question de mon intérêt pour l’édition africaine, et plus particulièrement l’édition camerounaise, il y a eu plusieurs étapes, et il me faut déjà revenir à l’année 2006. J’étais étudiant en lettres modernes à l’Université d’Aix en Provence et j’ai alors eu la chance d’intégrer la filière « Le Monde du livre » tout juste créée par Joëlle Gleize et Cécile Vergèz-Sans. En 2006 donc, je découvre que les livres ne sont pas juste des textes à lire, mais qu’il y a aussi derrière de nombreux fils. Ce maillage forme des marchés, influence la destinée d’œuvres, façonne des trajectoires d’écrivains… Cela peut sembler naïf aujourd’hui, mais à l’époque toutes ces choses étaient nouvelles pour moi ! […]

 

Publié dans le numéro 61 de Mosaïques, février 2016 : http://mosaiquesafrica.com

 

[Lire la suite de l’entretien publié dans Mosaïques, arts et cultures d’Afrique]

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