Un 8ème Gasy Bulles ouvert sur l’Océan Indien

02/06/2012 : « L’océan Indien mis en exergue »

La 8ème édition du festival « Gasy Bulles » se tient du 4 au 23 juin 2012 à l’IFM Analakely, à l’AFT Andavamamba, à l’Is’Art Galerie Analakely et à Tana Arts Café Ampasa­madinika.

La région océan Indien est à l’honneur du festival cette année.

Selon Domoina Ratsara « dans la région, les bédéistes peinent à se faire valoir. Cette édition veut montrer la dynamique et la vitalité de la bande dessinée dans les pays de l’océan Indien ».

Le festival accueille trois invités dont le national William Rasoanaivo alias Pov, installé depuis quelques années à Maurice, Frank Meynet dit Hippolyte de La Réunion et Christophe Cassiau-Haurie, spécialiste français de la bande dessinée d’Afrique et de l’océan Indien.

Le programme met en lumière deux albums dont Mégacomplots à Tananarive de Pov et Dwa, et L’Afrique de Papa d’Hippo­lyte, sortis aux éditions Des Bulles dans l’Océan.

Deux nouveaux lieux – Is’art Galerie Analakely et Tana Arts Café – ouvrent leurs portes à Gasy Bulles.

Is’Art Galerie, de l’artiste-peintre Tahina Rakotoarivony, s’est associée au festival, depuis l’année dernière. Sensible au travail artistique qui s’avère intéressant dans la bande dessinée, le propriétaire a décidé d’ouvrir sa galerie pour l’exposition et la vente d’œuvres des artistes locaux.

Tana Arts café met à la disposition du festival son local. Le 8 juin, il accueillera un événement inédit, « la BD comme art vivant ». Perfor­mance graphique animée par des slameurs et des musiciens au programme. Franco Clerc Damy et les jeunes dessinateurs de Tantsary à l’œuvre, Gad Bensalem à l’animation et Angaroa à la musique.

À part les expositions et divers ateliers d’initiation à l’IFM Analakely et à l’AFT Andavamamba, une série de tables rondes alimentent la réflexion sur l’émergence de la BD dans l’océan Indien. La thématique de la bande dessinée comme outil de développement, ou encore la bande dessinée dans l’océan Indien sera abordée tout au long de l’évènement.

D’après un article de Domoina Ratsara publié dans l’Express de Madagascar (en lien).

 

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