« C’est l’histoire qui fait le succès d’une bande dessinée, et non les dessins »

07/06/2012 : « Gasy Bulles – La BD en quête de plus de liberté »

Selon Domoina Ratsara, « au festival de BD, Gasy bulles, la production locale se fait rare. Les dessinateurs, illustrateurs et bédéistes n’ont pas suffisamment de temps, encore moins les moyens pour réaliser leurs projets personnels. Ils se consacrent plus à la BD pour les projets de développement, un vaste marché à satisfaire ».

Une table ronde était organisée mercredi 6 juin 2012 à l’IFM Analakely, sur le thème « La BD, un outil au service du développement » (une initiative de la coopération Suisse à Madagascar, en collaboration avec l’Institut français de Madagascar, précise la journaliste de l’Express de Madagascar).

Après avoir soulevé les points forts de la BD « en tant qu’outil de communication, le débat [a abordé] la frustration des créateurs obligés de se plier aux exigences des projets de développement. Une nouvelle piste de réflexion est à explorer, chercher une ligne médiane entre BD média et BD œuvre artistique, ou une BD qui met en avant la créativité tout en véhiculant un message de développement », relève D. Ratsara.

« Je pense que les bailleurs de projets se trompent sur la considération de la bande dessinée. Il faut savoir que c’est l’histoire qui fait le succès d’une bande dessinée, et non les dessins. J’ai fait une expérience positive en Afrique. Une scénariste nous a proposé une histoire. On nous a laissé une assez grande liberté artistique dans la réalisation de l’album », évoque Pov, co-auteur de Mégacom­plots à Tananarive avec Dwa ».

D’après un article de Domoina Ratsara publié dans l’Express de Madagascar (en lien).

Ce billet est également publié sur le portail Web de la revue Africultures (en lien).

 

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