« Putting Nigeria on the Map again »

© Port Harcourt, 2003 (Rhys Thom/Flickr)

Le portail Farafina Books revient sur la nomination de Port Harcourt « Capitale mondiale du livre 2014 ».

Et de s’interroger : quelle signification pour Port Harcourt et pour le Nigeria ?

La réponse est évidente : pour la ville et à travers elle le pays, il s’agit d’être à nouveau reconnus, une reconnaissance liée à quelque chose de positif, pour une fois, car ce n’est pas si souvent le cas !

Chaque année, l’Unesco et plusieurs autres organisations internationales représentant les trois secteurs de l’industrie du livre (l’International Publishers Association (IPA), l’International Booksellers Federation (IBF) et l’International Federation of Library Associations and Institutions (IFLA)), élisent une capitale mondiale du livre pour une période d’un an, à partir du 23 avril de chaque année. Cette initiative marque les efforts réalisés par les acteurs de l’industrie du livre et certaines villes pour promouvoir le livre et la littérature.

Selon le comité de sélection, la ville de Port Harcourt a été choisie « en raison de la qualité de son programme, en particulier le focus proposé autour de la jeunesse et l’impact que l’évènement aura, favorisant la culture du livre, la lecture, mais encore l’écriture et l’édition au Nigeria. Un projet qui soutiendra l’alphabétisation  du pays ».

Cette nomination fait de Port Harcourt la 14ème capitale mondiale du livre, après  Madrid (2001), Alexandrie (2002), New Delhi (2003), Antwerp (2004), Montréal (2005), Turin (2006), Bogota (2007), Amsterdam (2008), Beyrouth (2009), Ljubljana (2010), Buenos Aires (2011), Yerevan (2012) et enfin Bangkok (2013).

La candidature a été soutenue par le Rainbow Book Club, qui organise chaque année le Garden City Literary Festival, qui attire quelques uns des principaux noms de la littérature mondiale, en collaboration avec le Rivers State Government.

Une bonne nouvelle qui permet de situer à nouveau le Nigeria dans la cartographie des lettres !

[D’après un article (en anglais) publié sur le portail Farafina Books]

 

One Reply to “« Putting Nigeria on the Map again »”

  1. […] L’Association internationale des éditeurs et l’Association des éditeurs nigérians condamnent la mise en place par le gouvernement nigérian d’une taxe de 62,5% sur les livres importés, assurant que cela aura un effet dévastateur sur l’édition locale. [Rappelons aussi que cette réforme intervient au moment même où Port Harcourt est proclamée « Capitale mondiale du livre 2014 »… (lien […]

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