De Simenon au pays dogon, itinéraire d’un voyageur

Hommage à Moussa Konaté

Moussa Konaté s’en est allé. Le 30 novembre 2013, le monde du livre africain s’est soudain senti un peu seul, un peu vide, peut-être un peu perdu. Il n’y a pas de disparition facile, mais il y a des adieux qui se passent sans « au revoir ». Et c’est cela qui est alors le plus dur. La mort de Moussa Konaté, l’écrivain malien, l’éditeur, le directeur de festival, celle-là on ne l’a pas vue venir. Et l’on s’est soudain retrouvé sans lui, discret mais présent depuis si longtemps.

Il y a des départs qui sont plus durs que d’autres parce qu’ils se font sans un « au revoir », mais certaines disparitions laissent aussi un lot de consolation, atténuant le chagrin, adoucissant l’aspect définitif, rendant le vide un peu moins immense. Car Moussa Konaté laisse une vie derrière lui, et cette vie a été belle, riche, pleine d’engagement et de projets courageux. Parce qu’il nous lègue tellement et qu’il est parfois nécessaire de laisser du temps pour prendre du recul, nous choisissons, plusieurs mois après son décès si brusque, d’évoquer quelques éléments marquants de sa vie. Seulement quelques éléments. Il y aurait tant à dire, tant à écrire, et nous ne l’avons, finalement, connu que par son travail (…)

[Lire la suite de mon article publié par Takam Tikou]

 

One Reply to “De Simenon au pays dogon, itinéraire d’un voyageur”

  1. […] [1] « De Simenon au pays dogon, itinéraire d’un voyageur ». […]

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