Contexte de l’étude

Lutte Contre la Pauvreté et Culture

Ce travail d’étude de la situation du livre est réalisé au moment où le Ministère de la culture camerounais vient de faire une demande d’inscription de la culture « parmi les secteurs éligibles au Contrat de Désendettement Développement (C2D) » mis en œuvre par l’Agence Française de Développement (AFD). Parallèlement, le Cameroun réalise une révision du Document Stratégique de Révision de la Pauvreté (DSRP) qui place la croissance au cœur des politiques de lutte contre la pauvreté. Cet engagement du Ministère de la culture dans une logique tranche radicalement avec la relative inertie qui a caractérisé sa gérance tout au long des années 1990.

Mondialisation et nouvelles technologies

Des NTIC aux TIC, les technologies de l’information et de la communication ont, depuis leur apparition, fait leur chemin au Cameroun. Au sein d’un monde où les termes de mondialisation, mass-médiatisation font maintenant partie du jargon commun, les réseaux du livre, à tous les niveaux, sont influencés par l’outil informatique : Internet, PAO, édition numérique, le livre au Cameroun est plongé dans un processus évolutif. A travers la mondialisation, ce que l’on appelle « nouvel échiquier mondial » bouleverse depuis plusieurs années les échanges de biens, les communications et l’information, la mobilité internationale. L’industrie du livre au Cameroun, encore relativement récente est influencée par tous ces facteurs.

Un réseau multiple

Les réseaux du livre au Cameroun sont en perpétuelle mouvance : si des maisons d’édition et des librairies commencent, après une dizaine d’années d’existence à avoir relativement pignon sur rue, des structures récentes viennent agiter le paysage du livre : éditeurs, bibliothèques, librairies, distributeurs, associations culturelles… la multiplicité et l’évolution du livre au Cameroun le rendent difficile à cerner, mais aussi porteur d’espoirs multiples. Le milieu est au cœur d’une problématique : à la fois à la recherche de liens, des passerelles, partenaires à l’international, mais aussi nécessitant encore la fondation de bases solides sur place.

Révision de l’action culturelle de la France

La coopération française, dont le volet culturel et l’intervention au Cameroun ont toujours été soutenu par la promotion de la langue française, est en train de revoir sa politique : une politique qui ne se veuille plus « substitutive mais partenariale ».

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