Revue de presse de novembre 2011

Ce mois-ci dans la revue de presse EditAfrica : African Books Collective, African Writers Series, Alliance Internationale des Editeurs Indépendants, association de jeunes écrivains congolais, bande dessinée, Bénin, Bibliothèque Nationale de Côte d’Ivoire, Comores, Dahlab, édition numérique, Fest’Africa Monde, FranceLivre, Hachette, Journée internationale de l’écrivain africain, L’Harmattan, La Revue littéraire du monde noir, N’Djam Livres Festival Litteraire, partenariat éditorial équitable, prix ivoire, RDC, Réseau Poètes-Essayistes-Nouvellistes africains, salon du livre et de la presse jeunesse de Seine Saint-Denis, Sénégal…

 

30/11/2011 : un panorama de la bande dessinée en Afrique

La revue en ligne Takam Tikou vient de publier un dossier consacré à la bande dessinée qui « interroge le rôle, la fonction et les grandes figures emblématiques de la bande dessinée en Afrique, dans le Monde arabe, la Caraïbe et l’océan Indien ».
Le dossier réalise un panorama du huitième art, en étudiant le rôle de la presse dans la médiation vers les publics, tout en s’arrêtant sur la question des messages que pourvoie la bande dessinée, de la propagande politique et religieuse au rôle éducatif et culturel.
Ce dossier très complet met en avant plusieurs rendez-vous et lieux de rencontres des bédéistes du continent africain, de la Caraïbe et de l’Océan Indien (Kinshasa, Alger, festival « Komikazen », mais aussi France et Belgique), tout en dressant une galerie de portraits de créateurs et de personnages, mais aussi d’éditeurs.
Enfin, l’équipe de Takam Tikou étudie la place des bandes dessinées en bibliothèques, à travers « un questionnaire concernant leurs fonds de bandes dessinées, ainsi que les pratiques de lecture ». Il ressort de cette enquêtes plusieurs chiffres : « La place des bandes dessinées dans les fonds s’avère très variable. Dans certaines bibliothèques on relève des taux supérieurs à 10 % du fonds total (12,5 % à Bamako, Mali, 11,1 % et 13,9 % à La Réunion, 10,2 % à Abidjan, Côte-d’Ivoire). Mais d’autres établissements affichent des taux inférieurs à 5 %. C’est le cas de Port-Louis, Maurice (3 %), de Kara, Togo (4,2 %), de Pointe à Pitre, Guadeloupe (4,35 %) et d’Abidjan (1,2 %). Dans l’ensemble, la part des bandes dessinées dans le fonds se situe à 6,3 % ».

Un dossier annuel disponible sur le site de Takam Tikou – la revue en ligne du livre et de la lecture des enfants et des jeunes Afrique – Monde arabe – Caraïbes – Océan indien (France).

29/11/2011 : les actions de l’OIF en faveur du livre

À l’occasion des 10 ans du Prix des cinq continents (attribué le 9 décembre prochain), l’Organisation Internationale de la Francophonie revient sur les quatre axes de ses actions en faveur du livre francophone. Ces actions sont menées par la Direction de la diversité culturelle et linguistique :
Favoriser la lecture publique :
L’OIF soutient le développement depuis 1986 des Centres de lecture et d’animation culturelle (Clac). En 2011, on compte 295 centres installés dans 21 pays francophones d’Afrique, de l’océan Indien, de la Caraïbe et du Proche-Orient. Une centaine de nouveaux centres doit être implantée jusqu’en 2013 dans une douzaine de pays.
Soutien de la filière du livre :
En partenariat avec les associations et regroupements professionnels (Bureau International de l’Édition française, Association Internationale des Libraires Francophones, Alliance Internationale des Éditeurs Indépendants, Centre Africain de Formation à l’Édition et à la Diffusion), l’OIF participe à l’organisation de formation professionnelles (notamment à Madagascar, au Cameroun, au Liban et à Chypre).
Une aide est également apportée à la « caravane du livre » organisée depuis 2004 par l’Association Internationale des Libraires Francophones qui « vise à encourager la présence de livres francophones dans les librairies d’Afrique ».
Enfin, L’OIF « apporte son soutien aux coéditions solidaires promues par l’Alliance Internationale des Éditeurs Indépendants depuis 2007. Deux ouvrages sont ainsi publiés par an et diffusés en partenariat à travers les réseaux des libraires francophones ».
Renforcer l’émergence d’un secteur culturel marchand :
Plusieurs points dans les politiques de soutien de l’OIF :  favoriser l’accès aux financements : « un des principaux obstacles à l’essor d’industries culturelles au Sud […]. L’OIF a mis en place depuis 2003, trois fonds de garantie pour cautionner à hauteur de 70 à 80 % les prêts des institutions bancaires consenties aux entreprises culturelles, dont celles de la filière du livre (éditeurs, imprimerie, distributeurs, librairies, etc.). Ces fonds sont gérés en partenariat avec des institutions financières locales (le fonds destiné aux 15 pays de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest, fonds pour le Maroc, fonds pour la Tunisie) ».
Préserver et valoriser les expressions culturelles francophones :
L’OIF soutient la numérisation des fonds en français des bibliothèques nationales (un programme a pour le moment été mis en place aux Archives nationales du Québec). Il s’agit aussi de « faire connaître les écrivains francophones […] au delà des frontières de leur pays ou région […]. Le soutien à l’organisation de salons du livre et autres rencontres littéraires, à travers le monde, se traduit notamment par la prise en charge de la participation des romanciers et auteurs francophones ».
Deux prix littéraires sont enfin soutenus par l’Organisation de la Francophonie : le Prix des 5 continents, qui consacre chaque année depuis 2001 un roman francophone et le Prix du Jeune écrivain de langue française qui récompense chaque année depuis 1987 des œuvres d’auteurs âgés de 15 à 27 ans (pour le moment, seuls des écrivains publiés en France ont été primés).

Un bilan publié sur le site Web de l’Organisation Internationale de la Francophonie.

28/11/2011 : Bibafrica, un site de référence pour les professionnels des bibliothèques en Afrique

Filip Kabeya, responsable du projet Bibafrica.org décrit l’objectif de cette base de données développée depuis 2005 et destinée au professionnels des bibliothèques en Afrique. Bibafrica part du constat que « très peu de site professionnels parle[nt] de ce qui se passe au sein de la communauté « Bibliothèques » en Afrique. On risque même de croire que les Bibliothèques n’y existent pas […]. Les professionnels de Bibliothèques n’ont pas un site de référence pour s’informer sur ce qui les concerne, colloques, séminaire et autre formations ».
Le projet qui se veut « Bibliothèque Africaine pour tous et partout » a pour objectif « d’informer sur ce qui se passe autant d’un point de vue professionnel que du coté des lecteurs (consommateur du livre) […]. [Pour] offrir aux lecteurs, l’annuaire des Bibliothèques africaines en plus de les informations sur les acquisitions nouvelles de leurs bibliothèques respectives ».

Un billet de Filip KABEYA repris sur le site Web Friends of African Village Libraries.

28/11/2011 : les African Writers Series bis

Tirthankar Chanda revient sur la rencontre « Quand l’Afrique réplique », qui s’est tenue le 19 novembre dernier au Musée du Quai Branly, à l’occasion de la publication de l’ouvrage éponyme de James Currey, qui dirige la collection des « African Writers Series » créées en 1967 par Alan Hill aux sein des éditions Heinemann : « un ouvrage précieux qui raconte, à travers les heurs et malheurs d’une collection littéraire, l’histoire tout court de la genèse et du développement de la littérature africaine anglophone moderne et surtout de son expérience à la tête de la célébrissime collection qui va fêter l’année prochaine son cinquantième anniversaire ».
M. Chanda dresse un compte rendu de l’intervention de James Currey au Quai Branly : « Prenant la parole […] dans le cadre d’une rencontre autour de la littérature africaine anglophone, qui a réuni spécialistes (Romuald Fonkoua, Xavier Garnier, Christiane Fioupou, Obioma Ofoego) et écrivains (le Tanzanien Abdulrazak Gurnah et le Zimbabwéen Brian Chikwava), Currey est revenu longuement sur les origines de la collection. Le projet était qualifié par les observateurs de l’époque d’« insensé » mais d’« inspiré ». « Insensé » car dans les années 1960 la littérature africaine était à ses premiers balbutiements. Ni le concept d’écrivain africain, ni l’idée d’une collection de textes littéraires venus d’Afrique n’allait de soi […]. C’est dans ce contexte qu’Alan Hill, des éditions Heinemann Educational Books, s’est lancé avec son équipe de collaborateurs et de conseillers (James Currey les rejoindra en 1967) dans la publication d’une nouvelle collection qui témoigne de la force de la création littéraire africaine.
Et de rappeler que « la publication des textes majeurs de la littérature africaine de langue arabe, française ou lusophone aux côtés des anglophones a permis d’élargir le champ ouvert par l’AWS et [de] constituer, ce que Chinua Achebe a appelé « le meilleur et le plus important catalogue de littérature africaine ».

Un compte rendu de Tirthankar Chanda (format .doc – 25 ko), hébergé sur le site de l’agence de presse de RFI, MFI.

27/11/2011 : débat autour des critères britanniques d’édition « africaine »

Un article publié sur la base de donnée Actualitté (les univers du livre) a retenu notre attention. Il y est question du rapport d’insularité ressenti par les écrivains africains anglophones vis à vis de la Grande Bretagne. Un débat qui n’est pas sans rappeler les questions liées à la « littérature monde » qui viennent régulièrement nourrir les débats autour du rapport entre littératures francophones et centre littéraire hexagonal.
Clément Solym, l’auteur de l’article, rappelle les « propos de l’ancien secrétaire du Prix Nobel, Horace Engdahl, qui en octobre 2008 avait accusé les écrivains américains d’être trop « insulaires » […]. Comprendre : leur étroitesse d’esprit ne leur permet pas d’accéder à la récompense suédoise ».
Ce billet relève ainsi une « nouvelle attaque [venant] cette fois d’un écrivain kenyan, Binyavanga Wainaina, pour qui les auteurs britanniques sont tout bonnement « indigestes », et illisibles pour les Africains contemporains. « La Grande-Bretagne elle-même n’a pas été en mesure de produire une littérature qui est globale, bien qu’elle ait disposé d’un empire mondial. »
Et de souligner qu'[a]ussi bien Engdahl que Binyavanga Wainaina emploient le terme « insularity » : « Littéralement, insulaire, ou esprit de clocher et par extension étroitesse d’esprit. Expliquant au Guardian sa position, il estime que, lui-même, pourtant familiarisé avec la littérature britannique, ne trouve pas les codes qui permettraient à ses œuvres de franchir les frontières du pays.
L’éditrice Rebecca Carter (éditions Harvill Secker-Vintage Books) répond à  Binyavanga Wainaina : « ce n’est pas parce que la langue anglaise est mondialement utilisée, que les auteurs ont pour vocation d’avoir des textes qui soient également mondialement accessibles. La domination culturelle et économique de l’Amérique est effectivement un argument de poids dans la diffusion des œuvres, mais la Grande-Bretagne n’a pas vocation à être universelle. D’autant plus que nombre d’auteurs sont accessibles facilement ».
Et Wainaina de rétorquer : « [d]e fait, si un auteur ne parle pas de mutilations faites aux femmes, ou de certains grands thèmes de société, le lectorat britannique s’en désintéresserait […].  Si vous me demandez ce que sont les grands enjeux en Afrique, je vous répondrais que les gens s’aiment, les gens baisent, les gens s’embrassent, les gens parlent. »

Un article de Clément Solym, pour le portail Actualitté (les univers du livre).

27/11/2011 : un guide « de bon sens » pour des partenariats d’édition équitables

À quelques jours de l’ouverture du salon du livre et de la presse de jeunesse de Seine Saint-Denis où il sera représenté, le collectif de l’Alliance Internationale des Éditeurs Indépendants vient de publier sur son site un « Petit guide du partenariat éditorial équitable ».
Ce vade mecum à l’attention des éditeurs indépendants souligne le fait que « [l]a prédation des grands groupes du Nord sur les marchés du livre en Afrique connaît depuis quelques années des changements d’orientation en matière de partenariats. Les grands groupes éditoriaux du Nord font en effet évoluer leurs pratiques, qui ne reposent plus seulement sur l’acquisition de maisons d’édition localement mais qui s’appuient de plus en plus sur la mise en place de partenariats avec des éditeurs locaux ».
L’Alliance s’interroge : « Comment garantir que ces partenariats soient équilibrés et justes ? Comment s’assurer que les éditeurs du Sud ne « perdent pas leur âme » en acceptant de collaborer avec des grands groupes du Nord ? »
Pour télécharger le « Petit guide du partenariat éditorial équitable » (format .pdf – 155 ko), en accès libre sur le site de l’Alliance Internationale des Éditeurs Indépendants :

Un petit outil qui souhaite aider à « garder en mémoire quelques points essentiels sur lesquels il convient d’être vigilant ».

Un billet publié sur le site Web de l’Alliance Internationale des Éditeurs Indépendants.

26/11/2011 : une nouvelle association de jeunes écrivains congolais

Une nouvelle association de jeunes écrivains congolais (AJECO) vient d’être créée en République Démocratique du Congo. Issue d’un cercle littéraire de jeunes étudiants de l’Université Protestante du Congo (UPC) (« la plume upécéenne »), l’AJECO se fixe comme objectif « de redonner vie à ce secteur des œuvres de l’esprit ».
Le président de l’AJECO, Richard Ali A Mutu, expliquait le 19 novembre 2011, durant la cérémonie d’ouverture de la structure à la bibliothèque de la Maison des savoirs de Kinshasa, que l’association souhaitait suppléer une Union des Écrivains du Congo (UECO) actuellement caractérisée par une certaine léthargie. M. A Mutu « a notamment cité les conditions socioprofessionnelles plaçant les écrivains dans une certaine difficulté dont celle liée au manque criant des maisons d’édition en RDC. Face à cette situation, on ne peut plus inquiétante, les auteurs congolais ne peuvent plus que recourir aux éditions étrangères et faire, de ce fait, la promotion de ces dernières ».
Enfin, « [r]épondant à la demande faite par le président de l’AJECO, la déléguée du centre Wallonie-Bruxelles a promis de soutenir activement cette jeune structure ».

Un article de Bienvenu Ipan, pour le quotidien Le Potentiel (RDC).

26/11/2011 : un conseil interministériel sur les industries culturelles au Sénégal

À l’occasion de l’ouverture de l’assemblée générale du Réseau International des Poètes, Essayistes et Nouvellistes (PEN), le président Abdoulaye Wade a annoncé « un Conseil interministériel sur les industries culturelles » en 2012 .
Abdoulaye Wade a souligné l’importance que les écrivains « se fassent éditer par des éditeurs professionnels. [et d’]arrêter de [se] faire éditer à compte d’auteur »
Affirmant que « le gouvernement ne ménagera aucun effort pour la promotion de la littérature. Aujourd’hui, on doit continuer à assister un peintre, un poète qui ne vit pas de sa production ».
M. Wade a aussi posé la question de « savoir comment faire pour que l’artiste vive de sa production » face au fait que « les écrivains produisent [quand] la consommation reste insuffisante ».

Un article de Serigne Mansour Sy Cisse, pour le quotidien Le Soleil (Sénégal).

25/11/2011 : les « African Writers Series », tribune des littératures africaines dans le monde anglo-saxon

Le 19 novembre dernier, le Musée du Quai Branly organisait une rencontre entre auteurs africains et  spécialistes des littératures africaines. Cet évènement se tenait à l’occasion de la publication de l’ouvrage de James Currey Quand l’Afrique réplique (La collection « African writers » et l’essor de la littérature africaine) aux éditions L’Harmattan.
La collection « African writers series » des éditions Heinemann (filiale de Pearson International) « a joué en anglais un rôle équivalent à celui de Présence Africaine en français. De 1962 à la fin du 20ème siècle, de Chinua Achebe à Dambudzo Marechera en passant par Ngugi wa Thiong’o et Nuruddin Farah, elle a popularisé la plupart des auteurs africains de langue anglaise et, de Naguig Mahfouz à Mongo Beti ou Mia Couto, a fait connaître au monde anglo-saxon la littérature africaine de langue arabe, française ou portugaise. Collection à visée éducative au départ, elle a révélé aux Africains leur propre littérature ».

Un billet publié par Tirthankar Chanda, pour Radio France Internationale.

24/11/2011 : Le festival Mboa s’adresse aussi aux professionnels du livre

Le Festival Mboa BD 2011 qui a pour thème « la bande dessinée en Afrique Centrale : parcours croisés », s’est ouvert hier à Yaoundé (Cameroun). Le Mboa 2011 souhaite « impulser et plaider pour reconnaissance du métier d’auteur de bandes dessinées (scénaristes, dessinateurs et coloristes) et la perception des dividendes liés à ces métiers. Ce festival verra la participation de plusieurs dessinateurs d’Afrique qui viendront exposer leur savoir-faire. Et aussi partager avec leurs confrères du Cameroun.  Parmi eux donc, Jérémie Nsingui de la RDC, Pahé du Gabon, Massiré Tounkara du Mali et bien d’autres ».
Un festival qui a également pour « souci de donner aux médias les outils leur permettant de mieux appréhender l’action et d’en faire bon écho […]. Des interventions en milieu scolaire se feront par la suite pour transmettre la passion du métier et répondre aux questions et aux curiosités qui entourent les bandes dessinées. Des expositions avec les tableaux iront jusqu’au 10 décembre pour présenter au public les productions d’auteurs venant de plusieurs pays d’Afrique Centrale, [ce] qui permettra de révéler les jeunes auteurs et aussi de confirmer les positions des auteurs ayant déjà publié […]. Les éditeurs, les imprimeurs et les distributeurs sont invités à discuter avec les auteurs de ce que sera la profession [au Cameroun ] ».

Un article de Jeannette Eliane Nématchoua, pour le quotidien La Nouvelle Expression (Cameroun).

23/11/2011 : tableau numérique et renforcement du groupe Hachette en Afrique

Le groupe Hachette-Livre (Arnaud Nourry, Pdg de Hachette-Livre, en compagnie du Dg, Patrick Dubs et de Michel Aulay, chef du département Éditions de Hachette) et les Nouvelles Éditions de Côte d’Ivoire (NEI) / Centre d’Édition et de Diffusion Africaines (CEDA), ont présenté, ce lundi 21 novembre, le « Tableau blanc interactif » (TBI) au Centre de conférences du ministère des Affaires étrangères de Côte d’Ivoire, « un système qui vise à remplacer le tableau avec craie ou crayon effaçable, en lui ajoutant parfois des haut-parleurs ».
« Opérant l’historique et la vision d’implantation de son groupe de par le monde et, particulièrement, en Afrique et en Côte d’Ivoire, Michel Aulay […], soulignera que cette maison, de « Mamadou et Bineta », il y a plus de cinquante, au Tni, a toujours mis un point d’honneur à implémenter les contenus des manuels de formation, d’éducation et de culture aux réalités sociologiques des pays. C’est pourquoi, à la lumière des démonstrations par lui menées avec son alter ego du partenaire technique, Sylvain Charat (directeur du développement Afrique et Maghreb de Promethean), ils concluent que le TBI est un outil de démocratisation du savoir et d’évaluation en temps réel des performances des enseignants et des apprenants ».

Un article de Rémi Coulibaly, pour le quotidien Framat (Côte d’Ivoire).

22/11/2011 : les 1ères « Journées Nationales du Livre pour Enfants » en Côte d’Ivoire

Les premières « Journées Nationales du Livre pour Enfants » se tiendront à Abidjan à la Bibliothèque Nationale de Côte d’Ivoire (BNCI) du 29 novembre au 1er décembre 2011.
La manifestation est organisée par la BNCI et les Nouvelles Éditions Ivoiriennes / Centre d’Édition et de Diffusion Africaines (CEDA).
« Cela se traduit par la nouvelle dimension donnée à la Bibliothèque Enfantine au sein de l’institution. Elle se veut désormais, un centre de référence en matière de gestion et d’animation, pour les bibliothèques de jeunesse en Côte d’Ivoire. La BNCI propose diverses activités d’animation autour du livre, à l’intention du public des jeunes. C’est dans cette dynamique que sont initiées les Journées Nationales du Livre pour Enfants, afin de mobiliser les partenaires de l’éducation, les professionnels du livre, les pouvoirs publics, les sponsors et les enfants […].
Les journées proposeront des animations autour du livre (séances de contes, jeux, présentations de collections…), l’exposition  « Hommage à Jeanne de Cavally », une table ronde : « Le livre et la lecture, enjeu pour les communes », des concours (meilleur album, récitation, de dictée…), des expositions-ventes, des dédicaces… »

Un billet publié le 21 novembre 2011, sur le site Web de La Joie Par les Livres (France).

21/11/2011 : fellowship d’éditeurs étrangers à Paris

Dans le cadre du Salon du Livre de Paris 2012, le Bureau International de l’Édition Française (BIEF) organise un second « fellowship d’éditeurs étrangers » à Paris, du 17 au 23 mars 2012 (en partenariat avec avec le Centre national du Livre, la SOFIA (Société Française des Intérêts des Auteurs de l’Écrit) et le MOTif (observatoire du livre et de l’écrit en Ile-de-France).
« Le BIEF accueillera quatorze éditeurs étrangers pour un programme de découverte de l’édition française et de rencontres avec les professionnels du livre ».
Ce programme « est composé d’un séminaire et d’interventions sur le marché du livre en France, de rencontres avec des éditeurs français et de visites de maisons d’édition ».
Le « fellowship d’éditeurs étrangers » s’adresse aux responsables éditoriaux de divers pays, sous condition d’être acteurs de la décision de publication et avoir au moins trois ans d’expériences en tant qu’éditeur ».
Il est précisé que « [t]outes les demandes seront étudiées mais la priorité sera donnée aux candidatures des pays suivants :
États-Unis, Argentine, Mexique, Pays de langue arabe, Corée du Sud,  Inde, Grande-Bretagne, Italie, Espagne, Allemagne, Portugal, Grèce, Serbie, Pologne ».
Les candidatures sont à adresser à Katia Petrovic (BIEF) avant le 30 novembre 2011.

Un appel à candidatures publié sur le site FranceLivre (Le portail international du livre français).

20/11/2011 : stratégies pour l’édition numérique dans les pays en développement

Claire Hemery revient sur l’étude d’Octavio Kulesz Comment l’édition numérique se construit-elle dans les pays en développement ?
Dans cette étude/enquête, l’auteur constate que les « médias sont en ébullition lorsqu’il s’agit de couvrir l’actualité du livre numérique en Europe, aux États-Unis, au Canada ou au Japon. En revanche, le traitement réservé à l’édition numérique ailleurs dans le monde reste anecdotique ».
Un constat initial : « Dans ces pays, le numérique n’est pas nécessairement perçu comme une menace par des éditeurs traditionnels qui déplorent les failles de leur industrie : Nombreux sont les obstacles caractéristiques de l’édition dans les pays du Sud qui peuvent être dépassés grâce à l’incorporation de la technologie digitale à la chaîne du livre ».
L’exemple de l’Égypte « relève ces chiffres éloquents : 10 % des titres sont disponibles dans l’ensemble du circuit de distribution, 10 % sont introuvables, et 80 % ne sont disponibles que dans un rayon de 5 km autour des bureaux de l’éditeur ou de l’auteur ».
Et un constat problématique : « pour promouvoir l’édition électronique, les pays du Sud ne peuvent rien faire de plus qu’attendre qu’atterrissent chez eux les modèles à succès du Nord. Mais cette conclusion est grandement contestable ».
Il s’agit de souligner que l’étude de M. Kulesz s’attache à « montrer à quel point les technologies développées dans les pays du Nord ne conviennent pas nécessairement aux usages et aux besoins des pays du Sud ; il exhorte les acteurs locaux à éviter l’imitation pure et simple de dispositifs occidentaux. Innover en fonction du contexte qu’ils connaissent lui semble plus judicieux ».
En effet, « [f]ace à une offre (technologique et de contenus) inadaptée en provenance des pays occidentaux, les pays en développement font leurs propres explorations dans l’édition numérique […]. La téléphonie mobile, qui connaît un taux de pénétration bien supérieur à celui d’Internet dans les pays en développement, est devenue un protagoniste majeur de l’édition numérique dans ces pays ».
L’étude encourage « les pays en développement à utiliser les ressources à disposition, localement et à combiner un maximum d’activités possible. Il se montre ainsi plutôt critique à l’égard des ONG telles que Worldreader […]. Ce qui freine l’édition numérique dans les pays en développement reste, selon l’auteur de cette étude, la frilosité des éditeurs. La peur du piratage est présente sur tous les continents », partant du principe que, « [s]i ailleurs, l’édition numérique peut n’être qu’un enjeu commercial, elle constitue dans les pays du Sud un potentiel outil de développement, où la lutte « papier / numérique » n’a pas autant de sens que celle pour l’accès au livre et à la connaissance ».

Un article de Claire Hemery, pour InaGlobal (la revue des industries créatives et des médias).

19/11/2011 : débats autour du Fonds spécial d’aide à l’édition au Sénégal

Le 16 novembre dernier, le budget du ministère de la culture du Sénégal a été voté, budget qui « a connu une hausse de plus de deux milliards de francs CFA ». Le fonctionnement du fonds spécial d’aide à l’édition (600 millions de FCFA) a fait l’objet d’un débat et d’une intervention de la député Mously Diakhaté :
« La distribution du Fonds spécial d’aide pose problème […]. Si le président de la République Abdoulaye Wade a pris 500 millions (sic) pour alimenter le Fonds d’aide à l’édition pour permettre aux écrivains de publier leurs manuscrits et faire la promotion de leurs livres, si on qualifie ce livre (elle brandit l’ouvrage Abdoulaye Wade, Le Bâtisseur du Camerounais Zachée Gwet dédié au président de la République) qui tresse des lauriers à Wade, d’ouvrage, c’est mentir aux gens » […]. Pour elle, cet ouvrage n’est pas un livre et son auteur a reçu 7 millions de francs CFA du fonds spécial d’aide à l’édition ».
L’article rappelle que « Dans une interview du 20 septembre dernier, accordée au quotidien Wal Fadjri, l’ancien directeur du livre, Abou Mbow soutenait que  » le Fonds spécial d’aide à l’édition adopté en 2009 d’un montant de six cent millions n’est octroyé qu’aux Sénégalais ».

Un article de F. K. Sene, pour le quotidien Wal fadjri, L’aurore (Sénégal).

18/11/2011 : le Bénin dans l’attente d’une politique d’incitation à la lecture

Dans un entretien avec le quotidien La Nouvelle Tribune, l’écrivain béninois Wilfried Ahanzin Crecel revient  sur la 18ème « Journée internationale de l’écrivain africain » célébrée le 7 novembre dernier. C’est l’occasion de donner son « regard sur la littérature béninoise ». 
Selon lui, le Bénin est « encore à l’ère de l’oralité triomphante, la pure ! […] Toutefois, il y a quelques rares aînés de plumes comme l’écrivain Henri Dagbédji Hessou qui s’investissent encore pour cette cause qui semble d’avance perdue. Cette année, il a encore pris malgré lui, tout seul, le devant des initiatives nationales de la Journée internationale de l’écrivain africain ».
Suggérant « des prix littéraires pour intéresser. Peut-être qu’on pourrait mettre en place une Commission permanente d’incitation à la lecture. Il y a une responsabilité qui incombe à notre système éducatif. Il serait intéressant que les auteurs africains soient enseignés dans les écoles. Il faut envisager assez de clubs de lecture. Mais il faut aussi que nos collègues enseignants eux-mêmes, lisent, […] avant de guérir quelqu’un d’un mal, il faut soi-même être bien portant ! […] Il est grand temps qu’au Bénin, nous pensions à une politique d’incitation à la lecture ».

Un article de Blaise Ahouansè, pour le quotidien La Nouvelle Tribune (Bénin).

17/11/2011 : réédition de classiques aux éditions CLÉ

Le livre de philosophie De la médiocrité à l’excellence d’Ébénézer Njoh Mouelle, inscrit au programme des classes de terminale de l’enseignement général du Cameroun, vient d’être réédité par les éditions CLÉ (Yaoundé).
Cette réédition avec « une nouvelle couverture plus attrayante » s’inscrit dans la politique de valorisation des collections de la maison d’édition. « [L]es éditions Clé ont opéré la même mue avec plusieurs œuvres des écrivains camerounais, considérés comme des classiques, à l’instar du Fils d’Agatha Moudio de Francis Bebey ou l’ouvrage de René Philombe [Petites gouttes de chant pour créer l’Homme] ».

Un article de Justin Blaise Akono, pour le quotidien Mutations (Cameroun).

17/11/2011 : révolution du livre au Bénin

« La bataille du livre est-elle perdue pour le Bénin ? » commence par s’interroger Jérôme Carlos, dans un article publié cette semaine dans le quotidien La Nouvelle Tribune.
Il s’agit alors de rappeler que « dans un contexte de pénurie où une majorité de citoyens n’a pas le minimum vital, les jeunes Béninois n’ont jamais déserté nos quelques rares bibliothèques publiques ».
Une réalité qui force à l’optimisme : « Les Béninois éprouvent de plus en plus l’envie d’écrire, de se faire éditer. Les lancements de livres se multiplient. Légion sont les séances de dédicaces […] ».
Et un appel, celui d’une « révolution du livre […] qui demande de changer, du tout au tout, [la] perception du livre […]. Le livre doit cesser […] d’être une entité isolée dont la valeur marchande ne s’intègre à rien, ne se rapporte à rien. Le livre doit être vu comme un produit marchand qui intègre le travail, la peine et la sueur de centaines de spécialistes […].  [L]e livre est aussi important que le pétrole qui suscite bien des convoitises […] ».
M. Carlos de souligner enfin que « La chaîne du livre […] dans le cadre d’une véritable industrie, a un coût qu’on ne saurait ne pas mettre au compte du développement d’un pays, en termes de matières premières rassemblées, de facteurs de production mobilisés, de travail rémunéré, de créativité déployée, de produits fabriqués et distribués ».

Un article de Jérôme Carlos, pour le quotidien La Nouvelle Tribune (Bénin).

17/11/2011 : un fonds de soutien aux œuvres littéraires congolaises

À l’ occasion de la « journée internationale des écrivains en prison » (15 novembre ), Plaicide M’banga, coordonnateur technique de Education Plus (ONG de défense des intérêts éducatifs en RDC), lançait « un appel en direction des autorités de tutelle pour la redynamisation de ce secteur des œuvres d’esprit et un accent mis sur la protection des droits d’auteurs à l’instar des ensembles musicaux ».
Selon M. M’banga : « outre les problèmes inhérents à la sécurité du métier des écrivains, il est temps pour la RDC de soutenir leurs efforts pour accroitre la production littéraire […]. Ce qui manque aux écrivains n’est pas l’imagination pour produire, mais plutôt les moyens financiers et les structures de prise en charge. Il en est de même du lecteur qui ne dispose pas suffisamment de moyens pour se procurer un livre ou un journal […], l’écrivain congolais n’a pas accès facile aux maisons d’édition du reste quasi inexistantes dans ce pays ».

Un article du 16 novembre 2011, pour Africinfo (l’actualité africaine à la minute…).

16/11/2011 : à propos de l’édition comorienne

Christophe Cassiau-Haurie vient de publier un nouvel article sur le portail Internet de la revue Africultures : « L’édition dans l’archipel des Comores ». Cet article a par ailleurs été publié dans le n°19 (juin – juillet 2011) de la revue Interculturel francophonies sous le titre « Les Comores : une littérature en archipel ». C’est l’occasion pour M. Cassiau-Haurie de rappeler la particularité de cet archipel rassemblant l’Union des Comores et Mayotte (France), officiellement trilingue (français, shikomor et arabe). Le panorama de l’édition comorienne qui nous est présenté fait plus état d’un « désert éditorial », avec seulement « huit maisons d’édition créées par des Comoriens de France et qui ont leur siège social dans l’hexagone ». Une structure semble se distinguer : les éditions Komedit fondées « en 2000 à Nanterre et qui [ont] ouvert une représentation à Moroni, dans les Grandes Comores. On peut la considérer comme la première maison d’édition créée dans le pays », dont « [l]e catalogue d’une quarantaine de titres laisse entrevoir une nette prédominance de la littérature, avec quelques titres dans le domaine de l’histoire et de la sociologie ». Sont aussi mentionnées les éditions Encres du sud, Kalamu des îles, Les Belles pages, Iny, Cœlacanthe, Djahazi, Les Editions de la lune, Kwanzaa éditions et Les Editions de l’officine.
Mayotte est quelque peu mieux dotée, avec les éditions Le Baobab (« ¾ des ouvrages mahorais recensés au dépôt légal sont issus de cet éditeur »), les éditions Grand public et Ylang images.
La diffusion reste un des grands enjeux du développement de l’édition comorienne : « L’Union des Comores ne compte que trois librairies pour tout le pays : Au paradis des livres à Moroni, La Bouquinerie d’Anjouan à Anjouan et Librairie du Nord à Mitsamiouli […]. Les librairies restent modestes », « les taxes sur le livre importé sont un réel frein à la diffusion des livres, les Comores n’ayant toujours pas signé les accords de Florence qui permettent l’exonération des droits de douane à l’entrée du territoire ».
Pour la diffusion dans l’Union des Comores, C. Cassiau Haurie signale aussi « le site Mwezinet [qui ] permet de commander en ligne une partie de la production comorienne. Certains éditeurs comme Komedit ont leur propre site avec possibilité de commande en ligne ».
À Mayotte « Le Baobab est […] propriétaire de la principale librairie de l’île : La Maison du livre de Mamoudzou […]. Les éditions Le Baobab sont diffusées en France métropolitaine par Gecko éditions, maison d’édition et de distribution créée en avril 2003 et qui s’est donnée pour but de favoriser la diffusion d’ouvrages d’éditeurs régionaux et d’outre-mer. La maison d’édition est « assez présente sur le net : sur le site de Gecko éditions […], mais également sur le site comorien Mwezinet, sur le site réunionnais Livranoo et, encore plus rare, à la Fnac ou chez Alapage.com. Le Baobab est également présent, chaque année, dans plusieurs salons de métropole, dont le salon du livre de Paris, mais aussi au salon du livre de jeunesse de Saint-Denis de la Réunion (La réunion des livres) ainsi que celui de Montreuil ».

Un article de Christophe Cassiau-Haurie, pour Africultures « le site et la revue de référence pour les cultures africaines » (France).

15/11/2011 : « lectures d’ailleurs » au salon du livre et de la presse jeunesse de Seine Saint-Denis

L’Alliance Internationale des Éditeurs Indépendants, qui sera représentée par 10 éditeurs africains et brésiliens au salon du livre et de la presse jeunesse de Seine Saint-Denis (30 novembre – 5 décembre prochains), tiendra également  en marge du Salon « des rencontres professionnelles entre éditeurs africains et libraires et bibliothécaires franciliens mais aussi avec des associations et structures œuvrant pour le livre ».
3 rencontres sont prévues :
– lundi 28 novembre, de 9h00 à 12h30 : « Éditeurs africains et brésiliens et libraires franciliens, histoires à partager ! » ;
– lundi 28 novembre, de 14h30 à 17h30 : « Éditeurs africains et brésiliens et bibliothécaires franciliens, des livres à faire voyager ! » ;
– vendredi 2 décembre, de 9h00 à 17h00 : « Les littératures jeunesse du Sud », journée de formation sur l’édition jeunesse en Afrique francophone (interventions de Christophe Cassiau-Haurie et d’éditeurs africains).

Un programme téléchargeable (format .pdf – 1,50 mo) sur le site de l’Alliance Internationale des Éditeurs Indépendants.

14/11/2011 : le catalogue ABC 2011/2012 est disponible

L’African Books Collective, qui rassemble 133 éditeurs africains « indépendants et autonomes » de 24 pays différents vient de mettre en ligne son catalogue 2011-2012. Le catalogue recense quelques 1700 titres.
Les pays représentés : Bénin, Botswana, Cameroun, Érythrée, Éthiopie, Gambie, Ghana, Kenya, Lesotho, Libéria, Malawi, Mali, Île Maurice, Maroc, Namibie, Nigéria, Sénégal, Sierra Leone, Afrique du Sud, Swaziland, Tanzanie, Uganda, Zambie, Zimbabwe.
Un catalogue téléchargeable (format .pdf – 1,38 mo) sur le site de l’African Books Collective (ABC).

14/11/2011 : les écrivains congolais et l’édition

À l’occasion de la journée internationale de l’écrivain africain « célébrée chaque 7 novembre depuis 1992 sur l’initiative de l’association panafricaine des écrivains », l’émission de Radio Okapi « Parole aux auditeurs » se penche sur la situation de l’écrivain congolais et de l’édition du livre.
Selon Alphonse Mbuyamba Kankonlongo, critique littéraire et responsable du Centre d’Étude et de la Diffusion de la Littérature Congolaise :
« Au-delà autrefois des mots de satisfaction sur la vitalité de la littérature congolaise, dans les années 1970-1980, force est de constater aujourd’hui que l’on ne produit plus assez de littérature dans notre pays depuis plus de dix ans […]. Le domaine rencontre plusieurs difficultés : insuffisance des éditeurs, taux d’analphabétisme élevé, coût élevé des livres et insuffisance d’une politique de diffusion et distribution des livres. C’est qui ne permet pas à l’écrivain de vivre de son métier ».
Pour lancer l’émission, une question est proposée aux auditeurs : « Que proposez-vous pour la promotion et la défense des écrivains congolais ? »
Une présentation de l’émission par Pierrot Elameji est également en écoute : pour écouter et télécharger la présentation.

Un billet publié sur le site Internet de Radio Okapi (RDC).

13/11/2011 : un site Web consacré à l’édition en Afrique francophone

Les éditions L’Harmattan ont ouvert en 2008 un site consacré à l’édition en Afrique francophone. « Ce site a pour ambition de réaliser un tableau de l’édition passée et présente […] afin de la faire mieux connaître. Ceci se fera progressivement, pays par pays, en mettant en ligne d’une part une recension de toutes les titres déjà publiés, qu’ils soient actuellement disponibles ou épuisés, d’autre part en informant des nouvelles parutions ». Les éditions L’Harmattant ont actualisé leur site pour la dernière fois en février 2009.
L’édito s’adresse particulièrement aux éditeurs africains « pour qui le problème de la diffusion est particulièrement important ». Selon la rédaction, l’objectif est de « permettre aux éditeurs publiant en Afrique de se faire connaître et de vendre leurs publications ».
En recensant quelques 1200 titres, la base de données attend la collaboration des, opérateurs intéressés pour améliorer le référencement : « L’information est, vous le savez difficile à trouver, éclatée, en particulier les coordonnées des éditeurs, les listes sont donc incomplètes, sans doute y trouverez-vous quelques erreurs. N’hésitez pas à nous contacter pour compléter et éventuellement corriger ces listes ».

Une liste d’ouvrages par pays est disponible, ainsi qu’une liste d’ouvrages par éditeur.
Un site hébergé par les éditions L’Harmattan (France).

12/11/2011 : les éditeurs indépendants à Montreuil

L’Alliance Internationale des Éditeurs Indépendants sera présente au Salon du livre et de la presse jeunesse de Seine-Saint-Denis (30 novembre au 5 décembre 2011). 10 éditeurs africains et brésilien présenteront leurs ouvrages au « Lectures d’ailleurs » (Espace international – J11) : les éditions éditions Alif (Tunisie), Bakamé (Rwanda), Donniya (Mali), Ganndal (République de Guinée), Jacana (Afrique du Sud), Jeunes malgaches (Madagascar), Pallas (Brésil), Ruisseaux d’Afrique (Bénin), Vents d’ailleurs (France) et Yomad (Maroc).

Un billet publié sur le site Web de l’Alliance Internationale des Éditeurs Indépendants.

11/11/2011 : une étude du marché du livre sud-africain sur FranceLivre

Le portail FranceLivre.org, lancé en partenariat par le Centre National du Livre français, le Bureau International de l’Édition Française et l’Institut français, met en accès libre des études sur les marchés du livre étranger.
Parmi les quatre premières études disponibles, l’Afrique du Sud est présente, avec un dossier abordant les généralités de la production éditoriale locale (nombre d’éditeurs actifs, nombre de titres publiés, liens vers les annuaires d’éditeurs, droit d’auteur, chiffres de vente globaux), de la diffusion (diffusion marchande et non marchande), des organismes professionnels, des échanges avec la France (import/export, cessions et acquisitions de droits, politique du livre et coopération franco-sud-africaine).

Une étude disponible sur le site Web de Francelivre, le portail international du livre français.

10/11/2011 : Fest’Africa Monde, festival Sud-Nord

L’écrivain tchadien Nocky Djedanoum vient de publier Fest’Africa Monde, ma quête d’humanité. L’ouvrage annonce la tenue du Fest’Africa Monde (FAM) « festival de musique – tous genres confondus – autour duquel seront organisés d’autres manifestations littéraires et artistiques ». M. Djedanoum revient « sur les 15 années qui se sont écoulées après le premier festival Fest’Africa. A cette époque, le jeune promoteur culturel qui, en plus de faire la promotion de la littérature africaine en France, a délocalisé cet événement d’envergure en Afrique, notamment au Rwanda, en République Démocratique du Congo (RDC) et au Tchad ».

Un article de Lorin Amidou, pour le Journal du Tchad.

09/11/2011 : la fête du livre, de la lecture et des arts littéraires à N’Djamena

Du mardi 15 au mercredi 30 novembre 2011 se tiendra la 3ème édition du « N’Djam Livres Festival Litteraire », fête du livre, de la lecture et des arts littéraires à N’Djamena au Tchad.
Le festival 2011 invitera entre autres « Moussa Konaté, Yvann Amar, Kaar Kaas Sonn et aussi de nombreux auteurs locaux […] dans le cadre de conférences, présentations d’ouvrages, rencontres, lectures publiques et séances de dédicaces ».
Les éditions Karthala seront représenteront l’édition française spécialisée dans la littérature africaine. Karthala « […] exposeront ainsi leurs ouvrages tout au long de la manifestation à un tarif préférentiel ».
Des éditeurs et libraires africains seront également présents avec Les éditions Sao, Vandooris, Al Mouna et la librairie la Source. « La librairie La Source nous offre une sélection d’ouvrages, les éditions du Centre Culturel franco-arabe Al Mouna exposent leurs revues, Cahiers d’histoire, etc., et les éditions Sao et Vandooris proposent leurs nouveautés et incontournables de la littérature africaine. Les tarifs préférentiels proposés permettent à chacun de se munir de nouveaux ouvrages et de poursuivre les découvertes ».
Un article du 30 octobre 2011, pour le Journal du Tchad.

08/11/2011 : le prix Ivoire 2011 est attribué à Frédéric Grah Mel

Frédéric Grah Mel a remporté le 7 novembre 2011 le Prix Ivoire 2011 de la littérature africaine d’expression francophone, pour son ouvrage Félix Houphouët-Boigny, biographie, tome 2 (L’Epreuve du pouvoir) et tome 3 (La Fin et la suite), publié en coédition au Centre de Recherche et d’Action pour la Paix (CERAP) et aux éditions Karthala.
« À en croire le président du jury, Charles Nokan, le livre biographique sur la vie de feu Félix Houphouët-Boigny a prêté à débat parce que les genres littéraires notoirement connus sont la poésie, le roman et le théâtre ».

Un article de Patrick Krou, pour le quotidien L’intelligent d’Abidjan (Côte d’Ivoire).

07/11/2011 : le secteur de la culture et ses enjeux pour l’économie malienne

Dans le cadre de la 9ème édition de la Biennale africaine de la photographie, les éditions Cauris organisaient une conférence-débat sur le thème « Créer pour changer le Mali ». Le débat, animé par la journaliste Valérie-Marin La Meslée, réunissait le cinéaste et ancien ministre de la culture Cheick Oumar Sissoko, les artistes peintres Ismaël Diabaté et Toussaint Dembélé ; l’artiste sculpteur Amaguiré Dolo ; le designer Cheick Diallo ; les écrivains Ousmane Diarra , Sira Fily Django, Ibrahim Aya ; les photographes Aliou Ifra N’diaye de Blonba, Fatoumata Diabaté, Harandane Dicko et Salif Traoré ; la réalisatrice Awa Traoré et la chorégraphe Ketly Noëlle.
A cette occasion, Cheick Oumar Sissoko a souligné l’importance de « la structuration du secteur de la culture [qui] peut beaucoup apporter à l’économie malienne ».
Pour sa part, Ismaël Diabaté a déploré « le fait que des artistes africains soient toujours obligés d’aller chercher la reconnaissance en dehors du continent avant d’être reconnus dans leur pays. Mieux, il dira que si l’Etat malien écoute les artistes, ces derniers pourront financer par leurs avoirs le budget du ministère de la culture ».
Selon Amaguiré Dolo « les artistes maliens n’arrivent pas à vendre au Mali et leurs œuvres ne sont pas vues ». Se demandant « quelle capacité de changement un […] artiste peut avoir ? »

Un article de Assane Koné, pour le quotidien Le Républicain (Mali).

06/11/2011 : recensement des professionnels du livre en Afrique

Le site Internet de l’Association Scolibris-Livre solidaire se développe progressivement ; l’association recense désormais les professionnels africains du livre (libraires, éditeurs, bibliothécaires, etc.) sur son site.

 

Une liste consultable sur le site Web de l’association Scolibris-Livre solidaire (France).

05/11/2011 : le salon du livre de Beyrouth et « les mots de la liberté »

Avec pour thème « Les mots de la liberté », le Salon francophone du livre de Beyrouth s’est tenu du 29 octobre au 6 novembre 2011, avec pour invité d’honneur la Belgique.
Différentes conférences et rencontres d’auteurs se sont tenues, sur des thèmes aussi variés que  « Printemps arabe », « Environnement », « Secrets de famille, secrets de l’Histoire », « Femmes », « Chrétiens d’Orient » et « Traduction ».

Un billet consultable sur le site Web de La Joie Par les Livres (France).

04/11/2011 : une contestable revue littéraire du monde noir

Première réaction à l’annonce de la publication de La Revue Littéraire du monde noir arrivée dans les kiosques début octobre.
Marcellin Vounda Etoa, directeur des éditions CLE au Cameroun, s’exprime à ce sujet dans un très riche article qui resitue La Revue dans l’histoire de la presse littéraire consacrée à l’Afrique. M. Vounda Etoa rappelle les orientation de périodiques comme Légitime Défense ou La Revue du Monde Noir. Mais il s’agit aussi de mentionner le Magazine Littéraire où « Aucun écrivain africain ni de la diaspora africaine n’a jamais fait la une […], aucun dossier n’y a jamais été consacré ni à Senghor, ni à Césaire, encore moins à Soyinka ou Mahfouz. Pourtant les écrivains de tous horizons d’Apollinaire à Zweig y figurent en bonne place ; la série de numéros consacrés aux « littératures étrangères» n’a manifestement pas connaissance de l’existence d’une littérature africaine ; même pas un hors série ne fait cas du continent africain et de ses diasporas ».
Une demi nuance tout de même : « Si La Revue Littéraire du Monde Noir fait mieux en ce qu’elle est exclusivement consacrée aux écrivains noirs, elle n’en laisse pas moins songeur sur la place qu’elle accorde aux écrivains et critiques du continent africain. Une fois de plus, Paris apparaît comme le centre du monde. La place faite aux « littératures du Sud » dans le premier numéro de La Revue Littéraire du Monde Noir est de l’ordre de l’exotique et de l’anecdotique. Deux interviews de libraires à Yaoundé et à Kinshasa, en fin de volume ; un seul des huit sujets d’actualité dont les autres portent sur des manifestations se déroulant en France, un compte rendu et un extrait d’un roman gabonais. Soit au total cinq pages sur soixante six ».
Et un bilan :
« En tout cas, les éditeurs africains du continent n’auront aucun profit à tirer de La Revue Littéraire du Monde Noir ; même si par extraordinaire l’espace rédactionnel consacré à leurs publications augmentait, ils n’auraient toujours pas la possibilité de voir mettre en vitrine dans les librairies hexagonales leurs auteurs ».

Un article de Marcellin Vounda Etoa, pour le quotidien Mutations (Cameroun).

04/11/2011 : influence et ambitions du prix Ivoire

Alors que le prix Ivoire 2011 sera décerné demain (5 novembre), la présidente de l’association organisatrice Akwaba Culture, Isabelle Kassy Fofana évoque, dans un entretien le journal L’Expression, l’importance croissante de ce prix littéraire en Afrique et dans le monde :
« Il était important qu’un tel Prix puisse partir de l’Afrique et s’adresse aux Africains. C’était cela l’enjeu. Je travaille dans le milieu du livre depuis 16 ans. Et j’ai remarqué pendant toutes ces années qu’il manquait un grand Prix littéraire à l’Afrique qui s’adresse directement aux Africains. La Côte d’Ivoire peut se targuer aujourd’hui, avec le Prix Ivoire, d’avoir pris une longueur d’avance. Il y a des Prix qui existent, mais ils n’ont pas cette envergure. Le Prix Ivoire est le seul Prix à vocation internationale qui part de la Côte d’Ivoire. Et au niveau de l’Afrique francophone, c’est le seul Prix qui revêt une telle importance […], nous avons reçu des livres d’un peut partout et même du Rwanda ».
Un prix qui a une influence sur les ventes de livres et qui doit désormais faire son chemin :
« Nous avons gardé le contact avec le premier Prix Ivoire, le Sénégalais Racine Kane. Sans cette distinction, je pense, son ouvrage n’aurait jamais connu autant de prestige. Car avec Racine Kane, le coup d’essai s’est transformé en coup de maître. Il ne s’était jamais essayé à l’écriture. Il avait toujours des manuscrits dans son tiroir. Le Prix Ivoire a permis de révéler cette œuvre magnifique qu’est Les balades nostalgiques. On s’aperçoit que juste après le Prix, les ventes montent. Ce fut le cas avec Tiburce Koffi, après son sacre. Nous avons lancé un Prix littéraire. On se bat désormais pour le maintenir et lui conférer un statut international ».

Un entretien réalisé par Ali Fofana, pour le quotidien L’Expression (Côte d’Ivoire).

03/11/2011 : à propos de la promotion du livre au Sénégal

L’écrivain Sénégalais Moumar Guèye pointe du doigt la déficience des éditeurs sénégalais pour la promotion des ouvrages « expliquant ainsi son choix de recourir aux Nouvelles Éditions Ivoiriennes pour son dernier roman La Malédiction de Raabi ».
A propos de l’utilisation d’Internet : « Si tu vas souvent sur internet, tu ne vois rien sans compter le déficit noté dans le domaine commercial des livres édités […], signalant que pour ses premiers ouvrages, il lui est arrivé de vendre plus de livres que l’éditeur ».
Une édition sénégalaise souffrant « d’un problème de qualité des ouvrages qui se détériorent rapidement et d’une présence fâcheuse de nombreuses coquilles dans les livres publiés ».
Au niveau national et en particulier sur le marché de livre de Saint-Louis, l’écrivain déplore « le manque de soutien des écrivains de la part des autorités au plan national en général et à Saint-Louis particulièrement […], imputable à certaines sociétés nationales qui bien qu’elles se manifestent pour accompagner un écrivain, ne font rien à la sortie d’un ouvrage dans le sens d’acheter des livres pour les offrir aux établissements scolaires ou à l’université ».
M. Guèye explique encore son choix des Nouvelles Éditions Ivoiriennes, lié à « une nécessité commerciale et de promotion, du fait que cet éditeur donne au roman des perspectives d’être enseigné dans les écoles parce que faisant partie d’un réseau spécialisé ».
Il s’agit en effet, d’exhorter « les radios et télévisions à réaliser des émissions spécialisées que les écrivains ou des professeurs de français se chargeraient d’animer ».

Un article du 2 novembre 2011, pour L’Agence de Presse Sénégalaise (Sénégal).

02/11/2011 : l’édition à Saint Louis du Sénégal

Des écrivains sénégalais se réunissaient en marge d’une conférence d’information sur l’assemblée générale consécutive du Réseau des PEN (Poètes-Essayistes-Nouvellistes) Africains à Saint-Louis du Sénégal.
Une rencontre qui a été l’occasion pour un certain nombre d’entre eux de faire part de leurs inquiétudes :
Moumar Guèye : « À Saint-Louis nous avons des autorités qui n’aident pas suffisamment les créateurs littéraires […]. La vieille ville regorge de nombreux hommes de lettres […], malheureusement peu d’autorités s’intéressent à ce qu’ils font. La plupart des écrivains sont des pauvres et pourtant leurs publications contribuent à l’amélioration de l’éducation de la société [….]. Il appartient aux autorités de prendre des initiatives et d’apporter des contributions significatives aux créateurs littéraires ou autres qui ont des projets pour le développement de notre région ou de notre pays […]. Souvent on préfère subventionner d’autres activités, que je ne condamne pas, mais qui ne sont pas des activités plus importantes que le livre et la lecture. »
Louis Camara, au sujet du « désamour pour la lecture » : « Ce n’est pas bon signe pour un pays […], le bon exemple doit commencer par les intellectuels qui devraient être les premiers acheteurs de livres. Il faut qu’on arrête de considérer le livre comme un objet de luxe inaccessible. On n’a pas l’estime qu’on devrait avoir pour le livre ».
Un article de Aïda Coumba Diop, pour le quotidien Walfadjri, L’Aurore (Sénégal).

01/11/2011 : une nouvelle « Revue littéraire du monde noir »

La Revue littéraire du monde noir vient de publier son premier numéro pour ce mois d’octobre 2011. Un mensuel d’une soixantaine de page qui coûte 4,50 euros.
Avec pour objectif de « rendre compte de la « grande et belle activité littéraire qui reflète la contribution du monde noir à l’universel », la revue met en avant des auteurs africains « classiques » aussi bien que des plumes de « la nouvelle génération » ; un nouveau périodique qui propose chroniques d’ouvrages « d’écrivains afro-américains et africains anglophones ».
Le directeur de publication, Michel de Breteuil, souligne, dans son premier éditorial, le fait que la revue s’adresse « tout naturellement aux auteurs en leur offrant l’occasion d’être plus largement connus […]. Elle met en valeur aussi les éditeurs et, parmi eux, ceux qui se lancent avec enthousiasme dans le métier, les libraires, maillon essentiel de la chaîne de l’écrit pour faire partager le goût du livre et conseiller le public dans ses choix ».
La Revue littéraire du monde noir vise « ceux, si nombreux, qui consacrent leur énergie dans les universités, les écoles, les bibliothèques, les médiathèques, les associations, les villes ou les villages à faire aimer la littérature », ainsi qu’un large public.
Le premier numéro présente des « regards croisés » des écrivains Véronique Tadjo,  Emmanuel Dongala et Gabriel Mwene Okoundji sur « la littérature du monde noir », « un hommage à Léopold Sédar Senghor, compte-rendus de livres, extraits, points de vue sur la littérature, entretiens et  témoignages d’acteurs du monde du livre (écrivains, éditeurs, libraires, bibliothécaires, etc.), actualité d’événements culturels liés à la littérature (festivals, salons, prix…) ».
Enfin, un « invité du mois » en la personne de l’écrivain tchadien Nétonon Noël Djékéry, « dont un extrait du dernier roman, Mosso (Infolio, 2011), est proposé aux lecteurs ».

Une dépêche du 31 octobre 2011, pour l’Agence de Presse Sénégalaise (Sénégal).

01/11/2011 : 22ème anniversaire des éditions algériennes Dahlab

Les éditions Dahlab, créées en 1989 à Alger viennent de fêter leur 22ème anniversaire. Cela a été l’occasion de revenir sur la politique éditoriale de la maison pour son directeur, M. Cheghnane : « La ligne de conduite de la maison est claire. Nous nous abstenons d’éditer des livres qui touchent à notre histoire contemporaine sur la base d’une documentation incertaine ou erronée, des témoignages qui ne soient pas fiables […].  On ne veut pas tomber dans les écrits  stériles et improductifs en matière de livres d’histoire ».
L’actualité éditoriale est évoquée : « Au départ, nous avons sélectionné des témoignages d’acteurs de la Révolution […]. Nous venons de rééditer très récemment les Archives de la Révolution algérienne, de Mohammed Harbi et Charles Robert Ageron, dont nous avons acheté les droits d’auteur auprès des éditions  Jeune Afrique ».
Dahlab participe aussi à « l’achat des droits d’auteur comme par exemple le livre d’Allistair Horne » ou encore « des traductions d’ouvrages rédigés en langue arabe et  en langue française ».
Les éditions Dahlab, tout d’abord uniquement spécialisées en histoire, ont peu à peu élargit leur catalogue « en publiant des livres dans différents domaines scientifiques et académiques. (Médecine, droit, littérature…) ».

Un article de M. Bouraïb, pour le quotidien El Moudjahid (Algérie).

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